mardi 16 septembre 2014

Le Conseil Ostéo de Renaud Bonnet

La tendinite

Vous venez de finir votre parcours de golf sur un triple-bogey après avoir mis trois coups pour sortir de ce maudit bunker... Très énervé vous signez votre carte et filez vous changer les idées autour d’un verre au club-house. Vous refaites la partie, les levées de chope sont de plus en plus fréquentes et de plus en plus douloureuses... un point bien précis se fait ressentir sur la partie externe de votre coude. Mais pourquoi avez-vous mal ?! Les mouvements violents, répétitifs et morphologiquement mauvais vont créer une sur-sollicitation du tendon de votre muscle (ici les épicondyliens latéraux), qui va s’inflammer et donner cette douleur. Il est important de soigner rapidement une tendinite car plus vite cette blessure sera prise en charge plus vite vous pourrez retourner sur les greens.

Le traitement :
Le principal traitement pour la tendinite est le REPOS. Il est nécessaire de laisser à votre corps un temps de cicatrisation, car comme une déchirure, la tendinite est une blessure (50% des blessures chez le sportif sont des tendinites). La glace permet de diminuer l’inflammation. Le cataplasme d’argile verte pendant la nuit va permettre une cicatrisation accélérée du tendon. Il est intéressant d’utiliser une feuille de choux pour garder l’humidité de l’argile plus longtemps. Ce traitement est efficace si la tendinite est prise en charge rapidement. Si elle devient chronique (plus de 3 mois), il est important de consulter votre médecin afin de mettre en place un protocole précis pour supprimer le geste nocif, de retirer l’inflammation par un traitement médical ou chirurgical et de rééduquer le tendon pour qu’il retrouve une morphologie normale.
Pour éviter les tendinites, il faut avoir une bonne hydratation pendant l’effort, bien s’échauffer, limiter les vibrations, et surtout être à l’écoute de son corps car il ne faut pas oublier que la douleur n’est pas là pour vous embêter mais pour prévenir qu’une partie de votre corps est défaillante. 

Renaud Bonnet - Ostéopathe

1, avenue Mohernando - 64200 Biarritz
Tél. 05 59 22 16 03

lundi 18 août 2014

Les fondamentaux : La force mentale

Qui pourrait prétendre ne jamais en avoir besoin ?
Cette force psychologique qui permet à chacun d’affronter voire de surmonter les multiples épreuves : maladie, échec scolaire ou professionnel, séparation, disparition d’un être cher… (la souffrance sous toutes ses formes) qui nous sont servies par l’existence, sans distinction d’âge et de niveau social. Mais cette force  n’est pas équitablement répartie entre nous tous. L’activité sportive est un des moyens les plus courants de nous auto-renforcer mentalement, de nous aguerrir. 
De très nombreuses études réalisées auprès de sportifs, actuels et anciens, d'entraîneurs, de psychologues ont permis d’expliquer que la force mentale d’une personne revient à avoir, de façon naturelle ou développée, la force psychologique qui aide généralement à mieux gérer les demandes du sport (compétition, entraînement, mode de vie) que son adversaire et plus spécifiquement, à être plus constant et meilleur que son adversaire à rester déterminé, concentré, confiant, et en contrôle sous la pression. L’adversaire pouvant être soi-même…

Deux histoires particulièrement significatives, de grands sportifs me reviennent à l’esprit, pour nous aider à nous renforcer : 

- Gérard d’Aboville, navigateur et initiateur des traversées océaniques à la rame en solitaire. En 1980, parti de Cap Cod aux États-Unis le 10 juillet, il arrive à Brest le 21 septembre, 71 jours et 23 heures plus tard, après avoir parcouru 5 200 kilomètres à la rame. Son bateau, le Capitaine Cook, mesure 5,60 mètres. Il est le premier navigateur à traverser l'océan Atlantique en solitaire à la rame dans le sens ouest-est. Il dormait très peu et était épuisé à son arrivée. Il explique dans son livre sur cette traversée comment il a fait pour ne pas abandonner. « Je respectais scrupuleusement mes horaires de sommeil. Dormir un quart d’heure c’était 15 mn et pas 16 ! Parce que si j’avais commencé à abandonner 1 mn, au bout de 3 jours les 15 mn se seraient transformées en 18, et au bout de 30 jours en 1 heure. Les petits abandons successifs m’auraient, inéluctablement, mené à l’abandon total. » Quelle force de caractère, dans le détail  !!!

- Catherine d’Estivelle, grimpeuse et alpiniste française, devint à la fin des années 1980 une des meilleures grimpeuses mondiales, collectionnant records, trophées et distinctions honorifiques. Elle eût, lors d’une interview après avoir réalisé un nouvel exploit dans les Alpes, cette réponse magnifique à la question : vous avez dû avoir envie d’abandonner ?! « Oui, plusieurs fois. Et la dernière fois j’avais franchi plus de la moitié de l’escalade. Je me suis dit : si tu abandonnes il faut redescendre maintenant. Alors ok, j’abandonne, mais en montant ! » C’est ainsi qu’elle parvint à atteindre le sommet.
Quelle volonté, quelle astuce intellectuelle, en accordant à  son esprit l’abandon elle a poursuivi son ascension, au mental ! 

C’est bien la force mentale qui, lorsque le physique baisse, prend le relais pour insister. 
Faites du sport… l’une de vos priorités et pas seulement pour le physique. Les exercices de travail sur le mental ne s’apprennent pas à l’école, et nos enfants aussi en ont besoin.


Roger Pascual

lundi 4 août 2014

La leçon de golf de Bruno - 03

Practice 2/2.



Après avoir fait quelques approches en demi-swing pour trouver le rythme 
et la coordination avec votre sand-wedge, finissez avec deux ou trois swings pleins. 


Prenez ensuite votre fer 9 et tapez une dizaine de balles en vous focalisant sur le rythme et les bases : 
le grip, la posture et l'alignement. 


Avec votre fer 7, si vous vous sentez bien dans votre swing, travaillez quelques trajectoires. Dans le cas contraire, tapez dix balles en répétant l'exercice : montez le club, arrêtez-vous en haut pour trouver l'équilibre, tapez la balle et restez équilibré dans le finish. 


Puis choisissez cinq cibles et essayez de les atteindre au fer 5 en respectant votre routine de préparation. Faites le même exercice avec votre bois 3 ou votre hybride. 
Dans la continuité, tapez cinq drives en rythme, avec relâchement et équilibre. 


Les dernières balles seront utilisées pour travailler la routine : visualisez un trou ou un coup qui vous sera utile pendant votre partie et exécutez-le avec application. 


Finissez par quelques approches pour vous détendre et rendez-vous au départ du trou n°1. Vous serez ainsi prêt musculairement et mentalement pour attaquer idéalement votre parcours.



Bruno-Téva Lecuona
06 07 52 21 45

lundi 30 juin 2014

La santé des plantes

La réflexologie plantaire chinoise

​Bien plus qu'un simple massage des pieds, la réflexologie plantaire repose sur le principe selon lequel les pieds comportent des zones réflexes qui correspondent à toutes les parties et organes du corps. Elle vise à mobiliser les processus d'auto guérison du corps, à inciter chaque partie de celui-ci à faire son travail de façon naturelle.​

Principe :
Un soin en réflexologie consiste à soulager la personne en traitant les déséquilibres du corps, grâce à des pressions manuelles exercées sur ces zones dites "réflexes". La stimulation de ces zones réflexes entraîne une libération d’énergie stagnante (cause du dysfonctionnement selon les principes de la médecine traditionnelle chinoise). La réflexologie est utilisée aujourd'hui tant dans un cadre préventif que dans celui de l'accompagnement de la prise d'un traitement médical au titre des médecines non conventionnelles non alternatives. La réflexologie est utilisée principalement dans un objectif de relaxation. Il faut savoir que 75% de nos problèmes de santé peuvent être liés au stress. Concrètement, pour une personne qui a des troubles du transit (comme la constipation), et qui n’arrive pas à régler ce souci par d’autres moyens (en mangeant des fibres par exemple), la stimulation de la zone correspondante sous les pieds aidera les intestins à faire leur travail naturellement et à libérer les blocages. De même pour des douleurs ou autres troubles liés au système reproducteur (problèmes menstruels, de procréation…), la stimulation des zones correspondantes soulagera les douleurs et relancera le fonctionnement naturel de ces organes. 

Quelles réactions ?
Beaucoup se poseront la question de savoir si "ça" fonctionne ou pas, s'il va y avoir des réactions ou pas... Il faut en premier lieu, faire confiance à son corps ! La réflexologie plantaire stimule l’organisme et mobilise les processus d’autorégulation de celui-ci. Elle transmet des informations aux organes. Suivant les cas, elle leur demande de se mettre en route, de travailler ou de se calmer, afin de retrouver un équilibre.  Un traitement réflexologique donne une certaine initiative à l’organisme : le corps cherche alors à éliminer les toxines et les déchets. En général, les réactions aux traitements apparaissent dans les 72 heures qui suivent la séance. Plusieurs effets ressentis : la fatigue, accentuation de la douleur, courbatures… mais aussi de l’énergie ! Il est rare que les réactions se déclenchent plusieurs jours après une séance. Clairement, après quelques jours de nettoyage et de rééquilibrage, pas forcément très agréables, l’état général de la personne s’améliore dans la majorité des cas

Attention : personne ne réagit de la même manière, ni n'a la même sensibilité que son voisin. Nous sommes tous uniques, donc tous différents, et avec des réactions physiologiques propres à chacun.



Valérie Bonilla - 06 21 01 26 82

jeudi 29 mai 2014

Aux fil(les) de l'eau

© Jeff Ruiz
Deux d’entre elles avaient déjà accompli l’exploit en 2009 de traverser l’océan Atlantique à la force des bras. Du Cap Breton au Canada à Capbreton dans les Landes, les rameuses Stéphanie Geyer-Barneix et Alexandra Lux ont parcouru plus de 4 800 Kms en 54 jours à raison de 21 heures de rame par jour. Une performance telle qu’elle est inscrite au Livre Guiness des Records. Outre l’aspect sportif, cette expédition avait pour objectif de sensibiliser le public sur l’importance de la protection de l’eau. Pour 2015, Stéphanie et Alexandra, accompagnées de Justine et Itziar, préparent un autre défi de taille : relier le Cap Horn, à la pointe sud du Chili, au continent Antarctique. Une vingtaine de jours de rame sur un paddle-board sera nécessaire afin de parcourir les 1 500 Kms environ dans une eau n’excédant pas 3°C et dans des conditions extrêmes de vent et de forts courants. 


© Céline Hamelin
Qu’est ce qui peut pousser quatre jolies jeunes filles à tenter cette aventure ? Sûrement l’amour de l’eau et la volonté de faire prendre conscience que cet élément, source de vie, doit être protégé et choyé. Aguerries aux pratiques sportives aquatiques, elles multiplient les récompenses dans ces domaines : l’aînée de la troupe, Stéphanie Geyer-Barneix est championne du monde de Sauvetage Côtier et de paddleboard (Molokaï), Alexandra Lux fut, elle aussi, championne du monde de Sauvetage Côtier en 2010, Itziar Abascal remporta le titre de championne d’Europe de cette discipline en 2001, alors que la cadette de l’expédition, Justine Dupont, a fini troisième du Championnat du monde de Surf en 2013 et fut la première femme à surfer la mythique vague de Belharra. 


Trajet entre le Cap Horn et l'Antarctique
Autour de cette aventure sportive - parrainé par le célèbre navigateur Yves Parlier - il y a un véritable projet pédagogique mondial pour apprendre aux enfants et aux plus grands à respecter l’eau. A partir du mois de mars, de nombreux événements auront lieu dans des classes, du primaire à l'université, afin de les sensibiliser par l’intermédiaire de jeux, d’outils interactifs, de projets spécifiques. Et dès septembre, des recherches scientifiques en rapport avec l'expédition seront menées.

Si vous avez envie de participer à cette aventure, vous pouvez rejoindre le club des "Givrés" - les supporters de Cap Ô Pas Cap - dont font déjà parti des personnalités sportives, publiques et médiatiques, notamment le multiple Champion Olympique Tony Estanguet pour qui l’eau est un véritable trésor. Plusieurs formules d’adhésion sont possibles de 10 à 500 euros pour soutenir une des causes du projet (l’innovation en matériel, la recherche scientifique et les actions pédagogiques). 

En attendant, Stéphanie, Alexandra, Itziar et Justine s’entraînent fort et préparent deux traversées "tests" entre la Corse et Monaco en juin, et en Bretagne en octobre. 



Tribunes suivra avec attention les préparatifs et vous donnera des nouvelles de cette extraordinaire aventure sur www.facebook.com/Tribunes