jeudi 19 décembre 2013

Le Conseil Santé de Renaud Bonnet

L'entorse costale

Comme à votre habitude, vous arrivez au golf ou au trinquet... 5 minutes avant votre partie. 
L'échauffement n'est plus possible et votre esprit de compétiteur vous pousse à exécuter votre premier geste à une puissance maximale. C'est alors qu'une douleur type coup de couteau est ressentie entre les omoplates. Vous arrivez tant bien que mal à finir votre partie et cette gêne se transforme en contracture insupportable, accentuée lorsque vous êtes allongé sur le dos, toussez, éternuez ou inspirez très profondément. Chaque mouvement est pénible. La douleur vous réveille et ne passe pas...

Ne paniquez pas ! Vous n'avez ni côte cassée, ni pneumothorax : vous souffrez d'une entorse costale.
Votre ostéopathe peut traiter cette côte qui vous fait tant souffrir. Si la douleur est trop importante, en attendant un rendez-vous avec votre praticien, n'hésitez pas à chauffer la partie endolorie avec une bouillotte.

Afin de prévenir ce genre d'accident, il est primordial de s'échauffer. En effet, ce sont les muscles du dos qui maintiennent les côtes en place, et à froid, ceux-ci seront pris au dépourvu, ne pouvant remplir leur rôle et ne pourront empêcher la côte de partir en entorse.
Pour bien s'échauffer, il faudra commencer par une dizaine de rotations du bustes, suivie d'une autre série de mouvements circulaires des épaules puis de la nuque. Ainsi toute la chaîne musculaire du dos sera prête pour exécuter tous vos mouvements. 

Renaud Bonnet - Ostéopathe
1, avenue Mohernando - 64200 Biarritz
Tél. 05 59 22 16 03

mardi 10 décembre 2013

Sébastien Gonzalez, txapela et taloa


Décembre 2009, fronton Atano III de San Sebastian, finale du quatre et demi, Sébastien Gonzalez est mené 10 à 2 avant de conclure le match 22 à 16, et devenir ainsi le premier pelotari du pays basque nord à remporter un titre individuel chez les professionnels du mur à gauche. Un exploit qui fera entrer l'enfant d'Ascain dans l'histoire du sport basque. 

Après un encourageant championnat du monde à Mexico en 1998, Sébastien devient professionnel à 21 ans dans une empresa espagnole, Aspe. Un parcours en deuxième série ponctué par un titre de champion d'Espagne tête à tête en 2000 avant de s'installer durablement en première série. Cet habitué du trinquet s'accommode plutôt bien du mur à gauche et  monte en puissance jusqu'à cette inoubliable victoire de 2009 où il atteint les sommets de la pelote internationale. Etonnamment non sélectionné pour le championnat de 2011, il est à nouveau présent l'année suivante avant d'être écarté dans des conditions étranges au terme du cinquième match. 

Verba volant, scripta manent *
Une situation que Sébastien en bon professionnel ne goûte que très modérément. Cette année, l'imbroglio se confirme et il est suspendu quatre mois par son employeur pour "raisons disciplinaires". Mauvaise compréhension, mauvaise foi ou autre ? Le fait est que le talentueux pelotari se sent bafoué et ne se sent coupable que d'une chose : avoir fait confiance à la parole de son employeur. Terriblement déçu et triste de la tournure que prend sa fin de carrière, il semble désabusé face au monde complexe et impitoyable de la pelote professionnelle « un sport collectif terriblement individuel. » 

Taloa, le pain basque
Derrière le pelotari coriace et gagneur, l'homme accuse le coup vis-à-vis de son entourage. Mais il se relève et se lance dans une nouvelle aventure : la fabrication de taloas. Il se renseigne auprès d'amis boulangers - Maider et Alain - pour élaborer une pâte capable de se conserver quelques jours. Deux ans de recherche et de travail plus tard, la recette finale - inspirée de sa grand-mère - est figée dans le marbre et l'activité démarre en avril 2013. 
A base de farine de maïs et de blé, de sel, d'eau et « d'un peu de magie », les talos de Sébastien peuvent se garder sept jours à l'air libre et un mois sous-vide. Ils se dégustent à la plancha, à la poêle, au toaster ou mieux « au feu de cheminée pour l'odeur du bois » garnis de ventrêche, txistorra, fromage de brebis, avec un œuf, voire sucré avec de la confiture. Comme il vous plaira. En attendant, les mains meurtries de Sébastien Gonzalez pétrissent avec délicatesse cette pâte qui est aussi l'histoire du pays basque.





* Les paroles s'envolent, les écrits restent sont les premiers mots sur le premier livre imprimé en 1455, la Bible de Gutenberg.

vendredi 22 novembre 2013

Tribunes #4 est sorti !!!


Encore de belles histoires dans ce nouveau numéro de Tribunes.
Ce sont d'abord deux belles leçons de courage et de forces mentales dans l'édito.
Puis la traditionnelle leçon de golf avec Bruno-Téva Lecuona qui nous parle du drive.
Ensuite - et pour une belle cause - le livre Tronches de Rugby - Sœurs d'Armes 
qui nous plongent au cœur du XV de France féminin.
Suivi du conseil santé de Renaud Bonnet qui se soucie de nos chevilles.
De l'esthétique et de la force avec le duo Sarah & Rico, champion du monde Surf Tandem.
Enfin, un retour sur le Lacoste Ladies Open de France de golf qui s'est déroulé à Chantaco il y a quelques semaines, avec le portrait d'une des élégantes participantes, Joanna Klatten.

Chaussez vos crampons, enfilez votre combi et ajustez votre visière, Tribunes est là !

jeudi 14 novembre 2013

L'appétit des Genêts

Difficile de se faire une place dans le paysage sportif de la région quand on est un club de football. Pourtant le club des Genêts d'Anglet est un beau centenaire à la vie déjà bien remplie. Un très beau projet sportif né il y a une quinzaine d'années a permis au club jaune et vert d'obtenir des résultats probants et de progresser régulièrement. 

Si les joueurs de l'équipe fanion évoluent depuis 2011 en CFA2 (Championnat de France Amateur 2), ils avaient passé les six saisons précédentes au niveau supérieur (l'équivalent d'une quatrième division nationale). Avec en point de départ de cette belle aventure, un inoubliable 32e de finale de Coupe de France contre Guingamp en 2003. Ce jour-là, le club angloy perd sur la plus petite des marques. La faute au buteur guingampais de l'époque, un certain Didier Drogba…
Une très belle expérience qui a permis de souder l'équipe et de montrer qu'au pays basque les ballons ne sont pas toujours ovales. Ils remportent d'ailleurs cette même année la Coupe d'Aquitaine au détriment du Pau FC. Exploit qu'ils reproduisent trois ans plus tard face au voisin et rival de l'Aviron Bayonnais. 
La saison dernière, les Genêts ont terminé à une très belle 5e place de championnat et ont malheureusement échoué en finale de Coupe d'Aquitaine face au Lège-Cap-Ferret.

© Genêts
Le football amateur
Comment fait-on pour vivre et obtenir des résultats quand on est un sport amateur ? Et à plus forte raison dans l'ombre d'un football professionnel omniprésent médiatiquement - et pas tout le temps en bien - où les coups de force succèdent aux mauvais coups. Loin de ces excès là, les clubs amateurs essaient d'exister et de faire apprécier leur sport à un public "gavé" de retransmissions télévisées, certes intéressantes mais où le côté humain et sincère du joueur est oublié. 
C'est au bord d'un terrain que l'on mesure la difficulté d'un sport, les efforts d'un joueur, la pression d'un match. C'est une ambiance qui se dégage des tribunes, une pression qui sort des vestiaires avant le début d'un match, une joie au coup de sifflet final. L'amateur de sport aime le sport amateur, c'est là qu'il trouve la passion, le sens du jeu, le partage, l'authenticité.

© Genêts
Stabilité et confiance
Le club des Genêts d'Anglet peut s'appuyer sur un comité directeur enthousiaste et motivé. Pour une grande majorité anciens joueurs du club, ils connaissent parfaitement la "maison" et ont tous envie de faire progresser ce club. Lentement mais sûrement. Au sein de l'association, pas d'ambitions démesurées, mais un réalisme sain et lucide. Dans une région de rugby, où le football passe aussi après la pelote ou le surf dans le choix des jeunes, les Genêts, avec un budget total de 650 000 € ne rêvent pas, ils misent sur l'universalité de leur sport. Et cela fonctionne, 350 enfants entre 5 et 16 ans garnissent les équipes du centre de formation. L'association comprend plus de 80 éducateurs et dirigeants pour encadrer tous les joueurs. Une section sportive a même été créée au Collège Endarra, une structure féminine va voir le jour cette année et il existe déjà une école d'arbitrage avec quinze arbitres affiliés. 
© Genêts
C'est grâce à toutes ces personnes de bonne volonté, prêtes à donner de leur temps, que ce club vieux de 103 ans peut continuer d'exister dans le paysage sportif du pays basque. « Les budgets sont serrés » précise Pierre Gourgues, responsable de la communication du club, « et parcourir plus de 50 000 kms  par saison pour les déplacements de toutes les équipes, cela a un coût. » Si on rajoute les émoluments des quelques salariés, les frais divers, on comprend très vite que la survie d'un club amateur  tient du miracle. Car les rentrées d'argent se font rares et fragiles. « Nous fonctionnons beaucoup avec les partenaires qui nous aident chaque saison, la municipalité qui gère aussi très bien les terrains à Anglet St Jean, Girouette et Choisy, les différentes animations (lotos, vide-greniers, Cabanas…) que nous organisons au cours de l'année et la plaquette annuelle qui nous permet de récolter des fonds nécessaires à la vie du club. » Un club endurant empli de bonnes volontés et très attaché à la vie et à ses valeurs.


Alors, si vous avez envie de vivre un bon moment au bord du terrain ou en tribune, rendez-vous au stade d'Anglet St Jean (9, avenue de Brindos). L'entrée n'est que de 5 € et offerte pour les dames.

mardi 22 octobre 2013

Eric Irastorza, une montagne basque en Floride





« Toute récompense est attribuée quand il y a du travail et des sacrifices derrière. »







En fait, il faut peu d'éléments pour faire une belle carrière : du talent souvent, des sacrifices et du travail toujours, des circonstances heureuses parfois et de la volonté avant tout. Eric Irastorza a réuni tout cela, et même plus, pour devenir ce qu'il est aujourd'hui, et ce depuis plus de dix ans : un des tous meilleurs joueurs pro de cesta punta au monde. 

Physiquement, Eric Irastorza est une montagne. Imposant, il dégage une puissance et une assurance de statue de la Renaissance italienne. Mais au contraire du David de Michel-Ange ou de l'Hercule de Bandinelli - je vous invite à aller voir ces chefs-d'œuvres sur internet pour en apprécier l'esthétique - Eric s'exprime d'un regard et d'une voix impressionnants de conviction. La volonté, la détermination, cette force intérieure, c'est de là que tout est parti pour ce natif de Bayonne qui débute à dix ans sur le fronton de Bidart. Seize fois champion de France dans les catégories jeunes et deux fois vainqueur du championnat du monde amateur, à Cuba en 1995 et à Mexico en 1998, il décide de franchir l'océan qu'il côtoyait tous les jours pour s'installer là où la pelote est un métier : Miami. 

Il a 22 ans quand il débarque dans la ville la plus hispanique des Etats-Unis avec son "gant" et sa valise. Dans celle-ci, il y a tous ses titres et une ferme ambition : « être le numéro un. » Les premiers jours ses couronnes de lauriers ne lui servent à rien « Tu as beau avoir gagné de nombreux championnats chez les amateurs, quand tu arrives là-bas, tu repars à zéro.  » C'est alors sa rage de réussir qui va le mener à cette remarquable carrière. Cinq fois champion du Monde (2000, 2006, 2007, 2008 et 2013 il y a quelques jours à Biarritz), vainqueur des Internationaux de Saint Jean de Luz à cinq reprises, sept fois auréolé du Gant d'Or à Biarritz (dont le dernier cet été) et de nombreux tournois en Floride.


Etre le meilleur 
Un palmarès admirable qui mérite tout le respect dû à un grand champion. Pour arriver, et rester  aussi longtemps à ce niveau, il faut un caractère hors normes et de la persévérance sans faille pour surmonter les difficultés récurrentes que sont les blessures, la fatigue, voire le découragement épisodique. Mais la montagne basque de Miami a traversé - et traverse encore - les obstacles avec opiniâtreté. « Toute récompense est attribuée quand il y a du travail et des sacrifices derrière. » lance t-il comme pour justifier sa réussite, «Je n'ai eu que ce but en tête depuis que je suis à Miami et je dois travailler tous les jours pour faire mes preuves. » Avec six après-midi de jeu par semaine, les matinées sont consacrées aux entraînements et surtout à la récupération. « En prenant de l'âge, la récupération devient de plus en plus importante » s'amuse Eric qui a fêté ses 37 ans au mois d'août. 






Biarritz ou Miami ?
S'il se donne encore « deux ou trois ans de jeu au plus haut niveau, à condition que mon genou me laisse tranquille » il conte avec bonheur son histoire et son parcours jusqu'à ce jour. Quant à l'avenir, il l'appréhende avec sérénité mais sans certitude. « Quand on m'a proposé de partir à Miami après le titre de 1995, j'étais trop jeune. Je préférais continuer à faire mes armes chez les amateurs et obtenir un diplôme avant de tout quitter pour me lancer dans cette aventure. » Un BTS Commerce International qui lui permet d'envisager une reconversion entre Miami et Biarritz, peut-être dans la promotion de Ttilika, la marque qu'il a créée en 2000 avec trois amis. En attendant, Eric continue de pratiquer son art et de susciter des vocations auprès de jeunes d'ici ou d'ailleurs. Si son parcours peut servir d'exemple à de nombreux prétendants, il insiste sur les deux points importants qui ont participé fortement à sa réussite : la volonté et le travail.
Fin août, l'ancien jeune pelotari de la Kostakoak de Bidart est reparti à Miami vivre de sa passion et se confronter aux meilleurs joueurs mondiaux. Il lui faudra continuer à travailler et garder cette envie d'être le numéro un s'il veut revenir l'été prochain sur ses terres basques pour briller et décrocher encore quelques trophées. Les trinquets n'ont pas fini de résonner du bruit de ses pelotes sur les murs.


Quatre invités pour un repas idéal :
« Ma maman et ma grand-mère, toutes les deux malheureusement disparues, Michael Jordan et Bono, le chanteur mais aussi l'homme de conviction. Pour ce repas atypique où les invités sont très différents, il y aura des kokotxas, puis un assortiment de viandes grillées à la broche à la mode
brésilienne avec de l'ananas pour caraméliser. Et pour finir, un russe. 
»


Questions… Réponses
La première pensée au réveil : Mal nulle part ?
Une devise : Ne remets pas à demain ce que tu peux faire aujourd'hui.
Le pire défaut chez un homme : L'irrespect.
Un film : Gladiator.
Une chanson : When the streets have no name de U2.
Une peinture : "Labyrinth Patterns : Natural Textures", une toile de mon amie.
Un restaurant : Briketenia à Guéthary.
Un plat : La lotte.
Un vin : Un Saint-émilion ou un Saint-Estèphe.
Un jaï-alaï : Deux plus précisément : Miami et Biarritz.
Un lieu de sport : Un trinquet où règne une atmosphère spéciale.
Le pire souvenir de sport : Ma rupture du tendon d'Achille au championnat du monde à St Jean de Luz en 2004. Une terrible déception.
Le meilleur souvenir de sport : Le titre de champion du monde en 2000 à Gernika. Battre les espagnols chez eux, c'était fantastique.

jeudi 10 octobre 2013

La leçon de golf de Bruno - 02

Putting-green et practice 1/2


Après l'échauffement un passage au putting-green vous permettra de travailler dosage et alignement. Puis quelques approches et sorties de bunker avant d'aller au practice pour bien vous mettre dans le rythme et augmenter l'amplitude du swing. 


Putting. 

Le dosage : placez des tees à différentes distances (de 3 à 15 mètres). 


Pour bien évaluer la vitesse du green, cherchez à dépasser les tees de 30 cm sans essayer de les toucher. 

L'alignement : disposez au sol deux clubs parallèles pour faire un couloir jusqu'au trou pour exécuter des putts d'un mètre cinquante environ. 





Chipping

Mettez-vous en situation de jeu pour travailler le dosage et le rythme. 
Placez un repère et appliquez-vous à faire tomber la balle à cette endroit précis. 



Practice.

Avec votre sand-wedge, faites quelques approches en demi-swing pour trouver le rythme et la coordination.



Finissez avec deux ou trois swings pleins avant de prendre votre fer 9…

mardi 1 octobre 2013

Quelques photos du Lacoste Ladies Open de France à Chantaco

De la grâce, de la tension, de l'espoir, de la méthode… et beaucoup de talents.

Anne-Lise Caudal
Gwladys Nocera
Joanna Klatten
Lee-Anne Pace
Gwladys Nocera
Anne-Lise Caudal
Azahara Muñoz
Joanna Klatten
Azahara Muñoz, gagnante de l'édition 2013


Ces photos sont la propriété exclusive de Tribunes. Leur utilisation est réglementée. 
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Contact : tribunes@lagazettegourmande.com 

samedi 21 septembre 2013

Laurent Pardo, pour le plaisir et le jeu…

La démarche est ballante ; le regard, malicieusement pétillant et la parole coule comme la Nive à la fonte des neiges. La cinquantaine fougueuse, Laurent Pardo promène son élégante silhouette d'ancien joueur de rugby dans les rues de Bayonne, au Trinquet du Golf à Biarritz ou sur les plages d'Hendaye à la rencontre d'amis pour échanger et débattre passionnément de sport et de cuisine ou simplement pour un instant de méditation personnelle. Insaisissable mais pas fuyant, l'ancien ailier de l'Aviron Bayonnais est difficile à suivre, mais facile à aborder. Et parce que Laurent aime le jeu par-dessus tout, jouons sur les mots pour essayer de le découvrir et de le cerner.


Paradoxal. Depuis plusieurs années Laurent s'est lancé dans la fabrication de fauteuils de style Voltaire habillés de maillots de rugby. Une idée plutôt curieuse pour un homme qui ne tient pas en place et ne s'assied que très rarement. Mais grâce à cette trouvaille, l'ailier au quatorze sélections en équipe de France s'invite dans les salons des plus grands amateurs de rugby. Il a d'ailleurs décoré un de ses fauteuils avec un maillot de l'équipe d'Écosse échangé lors de sa première sélection pendant le Tournoi des V Nations - à l'époque - en janvier 1981.


Artiste. En plus des fauteuils, Laurent a aussi créé le "Palapluie", un manche de pala fixé sur un parapluie. Encore une idée singulière sortie de l'imagination de cet homme toujours à la recherche de créations pas forcément utiles, mais toujours subtiles. Ses longues marches sur la plage d'Hendaye lui ont inspiré la fabrication de petits objets à partir de galets ou de morceaux de bois ramassés sur le sable. « Et dire que les gens achètent des objets souvenirs fabriqués très loin d'ici, alors qu'il suffit de se baisser et d'un peu d'imagination pour trouver de l'authentique. » Depuis peu, il prend son chevalet, s'installe sur la corniche entre Hendaye et Socoa et peint la roche, les vagues et leurs mille gouttes de lumière qui viennent y exploser.

« Il suffit de se baisser et d'un peu d'imagination pour trouver de l'authentique. »


Rugby. Sûrement le mot qui l'a fait devenir ce qu'il est aujourd'hui. Son grand-père, était à la fois champion de France de pelote et international de rugby. Sa première cape obtenue en 1924 est soigneusement encadrée avec celle de Laurent, ainsi que l'un de ces maillots et celui de l'équipe d'Irlande. Des souvenirs d'un ascendant dont il partage le prénom et qui a, lui aussi, fait les beaux jours de l'Aviron Bayonnais et d'Hendaye. Histoire de famille, pas seulement. Le rugby c'est aussi une histoire de copains. Ceux avec qui on partage plus que des moments d'amitié. Ceux pour qui on ferait des kilomètres juste pour discuter un peu. Ceux qui donnent sans compter et qui prêtent sans intérêt. Le rugby est au centre de son monde. Un monde de jeu, de plaisir, de souvenirs avec les anciens camarades de terrain et de partage avec les plus jeunes.


Dons. Le premier, il l'a reçu de son grand-père. Ce sens de l'attaque et du jeu de "trois-quart aile" vif. Toujours en mouvement, suffisamment malin pour éviter l'adversaire et filer le long de la touche faisant se lever la tribune d'admiration. Un style de jeu qu'il lui permit d'inscrire deux essais - dont un décisif contre l'Angleterre - lors du Grand Chelem en 1981 aux côtés des Blanco, Codorniou, Berbizier, Rives, Dubroca ou encore Paparemborde. L'autre don, c'est celui qu'il fait aux joueurs qu'il a l'occasion d'accompagner lors des matchs des Barbarians français. Membre à part entière de ce club atypique qui prône l'attaque totale, Laurent transmet avec enthousiasme son goût du jeu et prodigue de précieux conseils. 


Original, enfin. On l'aura compris, Laurent Pardo est un homme singulier, unique. Il ne ressemble qu'à lui-même et c'est pour cela qu'il est apprécié. Il vit avec passion. Sa curiosité lui fait découvrir tous les jours de nouvelles envies. Jamais à court d'idée, il est sans cesse en mouvement et partage volontiers ses envies et ses craintes. Un personnage original au sens propre et noble du terme. 
Des jambes insatiables, un cœur de frère et une tête "entre glaise et nuages…"


Quatre invités pour un repas idéal : « Jennifer Lopez, Laure Manaudou, Christophe Colomb (David Bowie en réserve) et un de mes amis du rugby (quelle que soit la marque…). Je me sens bien, c'est bon de partager encore. Pour les présentations un gin-tonic avec des glaçons en pagaille. Pour le dîner, salade de tomates (du jardin de mon voisin Pampi), assortiment de viandes à la rôtissoire, purée de patates Irastorza (bas-quartier Hendaye), salade, poire Belle-Hélène, vin Malbec argentin, café Negro arabica… Et Banzaï ! »



Questions… Réponses
La première pensée au réveil : Ca recommence… Super !
Une devise : Illico presto.
Le pire défaut chez un homme : L'intolérance.
Un film : Le Discours d'un Roi.
Un livre : Les Poèmes de Victor Hugo.
Une chanson : Superstition de Stevie Wonder.
Une peinture : Les Nymphéas de Monet.
Un restaurant : Chez Pantxoa à Socoa.
Un bar : Le Real Union à Irùn. 
Un plat : La morue.
Un vin : J'aime un verre de vin en fin de matinée, de temps en temps, pour accompagner un pintxo. J'apprécie ce moment, je le savoure…
Un stade : Tous les stades de rugby… Vides ! 
Un lieu de sport : Un trinquet.
Le pire souvenir de sport : Je cherche mes crampons dans le vestiaire… Mes copains vont sur le terrain pour jouer… Je me réveille !
Le meilleur souvenir de sport : A 15 ans j'ai gagné une course de kayak sur le lac de Soustons… Un déclic.

vendredi 13 septembre 2013

Tribunes #3 est là !

Au sommaire de ce nouveau numéro de Tribunes :

- Les Genêts d'Anglet
- Le portrait d'Eric Irastorza, champion de Cesta Punta.
- Sébastien Gonzalez, champion de Pelote et fabricant de taloa
- La leçon de golf de Bruno-Téva Lecuona
- La Coupe Miramar de Polo
- Le Conseil Santé de Renaud Bonnet

mardi 10 septembre 2013

Le Conseil Santé de Renaud Bonnet

Du froid ou du chaud ? 

Vous rentrez en courant sous une pluie battante du marché, chargé de provisions et au moment de passer la porte d'entrée, le contact de votre semelle humide avec le carrelage fait qu'en moins d'une seconde vous vous retrouvez les quatre fers en l'air ! 
Quelques minutes plus tard après avoir retrouvé vos esprits et rangé vos produits dans le réfrigérateur, vous sentez une douleur dans votre bras et vous apercevez qu'un bel hématome est apparu. Dirigez-vous immédiatement vers le congélateur afin d'y récupérer de la glace ou une poche de petits-pois que vous aurez pris soin d'entourer d'un linge humide avant de l'appliquer sur le traumatisme, ainsi vous éviterez les brûlures. 
Le froid va permettre de réduire la douleur, l'œdème et l'hémorragie. Si l'hématome est sur une zone superficielle (poignet, coude, crâne...), 15 minutes d'application suffisent alors que 30 minutes sont recommandées pour une zone plus profonde (cuisse, mollet, biceps...). Il n'est pas utile et même fortement déconseillé de mettre du froid plus de 72 heures après le traumatisme, le froid empêchera une bonne cicatrisation.
Le lendemain, vous avez l'impression d'être passé sous un bus. Vous avez la nuque raide et c'est à ce moment là que le chaud devient intéressant car il va permettre le relâchement des muscles. Plus économique et plus efficace qu'un quart d'heure de sèche-cheveux sur la nuque, attrapez une vieille chaussette en coton dans votre placard et remplissez la de riz cru. Fermez et faites la chauffer à pleine puissance une minute et demi au four à micro-ondes. Mettez la autour de votre cou pendant
20 minutes en vérifiant avant que la chaussette ne soit pas trop chaude.

Indications pour la chaleur : Augmente la circulation sanguine au niveau du site d’application. Détend les muscles. Réduit la douleur. Augmente l’élasticité des tissus.

Indications pour le froid : Diminue la circulation sanguine au niveau du site d’application. Réduit la douleur. Provoque temporairement une raideur.

Contre-indications pour la chaleur : Diabète avec problèmes circulatoires. Blessure ouverte. Hypertension sévère. Syndrome de Raynaud. Anémie. Problème circulatoire sévère. Tumeur maligne.

Contre-indications pour le froid : Phase inflammatoire. Plaie ouverte. Hémorragie. Eczéma. Allergie à la chaleur. Problème circulatoire sévère. Tumeur maligne.


Renaud Bonnet - Ostéopathe
1, avenue Mohernando - 64200 Biarritz
Tél. 05 59 22 16 03

mercredi 28 août 2013

Du saule vient le polo

© Photodine 64 Photography
« L'homme est une balle lancée dans le champ de l'existence. Conduite ça et là par le maillet de la destinée. Que manie la main de la providence. » 
C'est en ces termes qu'un poète persan du Xe siècle définissait le polo, ou plus exactement le chaugan ("maillet" dans la langue des peuples d'Asie Mineure). 


Le polo dans l'histoire
Ce sport, apparu il y a 2 500 ans dans les steppes d'Asie Centrale, fut très apprécié et pratiqué par les souverains, notamment Darius 1er, roi de Perse, mais aussi Alexandre le Grand et Gengis Khan bien plus tard. Le chaugan, était considéré comme un entraînement des troupes d'élite du roi. Les équipes, composées d'une centaine de soldats, s'affrontaient avant de partir à la guerre. On pouvait ainsi juger de l'habileté du joueur et de ses compétences de cavalier. Plus qu'un jeu ou un sport, le chaugan était alors un art. Au Tibet, le saule - bois dont est faite la balle - se dit pulu. Le chaugan devient alors le polo et voyage jusqu'en Chine et au Japon. C'est ensuite en Grèce et en Egypte qu'il est ardemment pratiqué et enfin en Inde sous l'influence des empereurs moghols, dont Akbar le Grand. Il considérait d'ailleurs le polo comme un moyen de juger de la valeur et de la personnalité d'un homme au travers de sa capacité à décider, son aptitude à aller vite et son ardeur au combat. C'est au milieu du XIXe siècle, à la frontière entre la Birmanie et l'Inde, que des soldats britanniques découvrent le polo. En 1863 est créé le plus ancien club encore en activité, le Calcutta Polo Club. Très rapidement, les anglais rapportent ce sport sur leur île, et l'exportent même sur le continent américain. D'abord pratiqué à Manhattan et à Rhode Island, il poursuit sa route vers le sud et envahit les plaines d'Argentine, où il connaîtra un fabuleux essor. En France, il apparaît sur les côtes dieppoises en 1880 au cours d'un match entre une formation britannique et une équipe française emmené par le duc de Guiche.

© Larent Desmas
L'arrivée du polo au pays basque
Il faudra attendre quarante ans pour que le premier club du pays basque voit le jour dans le quartier Beyris en 1920 sous l'impulsion du marquis de Jaucourt. Le premier tournoi est organisé au début des années 50 sur le terrain de la Cité des Fleurs, inauguré pour l'occasion par le duc et la duchesse de Windsor. C'est l'âge d'or du polo à Biarritz et de nombreuses compétitions se jouent dont la Coupe du Miramar. Mais entre 1977 et 2007, le polo disparaît totalement des terrains de jeux. C'est grâce à la persévérance d'une poignée de passionnés - Véronica et Laurent Desmas, Valérie et Alain Rolland et Sébastien Leguy - que le Polo Club de Biarritz Pays-Basque retrouve des forces et peut à nouveau organiser tous les ans la Coupe Miramar sur le terrain principal de Bénesse-Maremne. Un autre site d'entraînement se trouve aux écuries de La Pampa à Arcangues. 

« Capacité à décider, aptitude à aller vite et ardeur au combat », trois valeurs faites d’intelligence du jeu, d’entrainement et de volonté… un beau sport à découvrir sur le terrain.


© Laurent Desmas
Les règles du jeu
Sur un terrain long de 275 mètres et d'une largeur de 145 mètres, deux équipes de quatre joueurs s'affrontent pour envoyer une balle dans le but adverse matérialisé par deux poteaux distants de 7,3 mètres. Chaque cavalier est équipé d'un maillet de 130 cm environ, d'un casque et de genouillères. Le cheval est lui aussi protégé au niveau des jambes. Le match se déroule en périodes de 7 minutes 30, avec des pauses pour changer de cheval. Une faute est sifflée quand un cavalier coupe la ligne entre le dernier joueur à avoir frapper la balle et la balle en mouvement. Il est aussi interdit de zigzaguer devant un adversaire ou de l'aborder par le côté. Les seules possibilités pour gêner un joueur est de le pousser épaule contre épaule pendant la course ou d'accrocher son maillet pour l'empêcher de frapper la balle.
Suivre un match de polo, c'est apprécier la dextérité des cavaliers, la beauté et la puissance de leurs montures, sentir et entendre le souffle des chevaux dans l'effort et profiter d'un spectacle à la fois sportif et artistique.

mardi 6 août 2013

Le golf dans son jardin

Participer à la Biarritz Cup est pour tout golfeur amateur une grande fierté. Cette compétition, née en 1898 au golf du Phare de Biarritz se joue sur quatre jours, comme les tournois professionnels. Quatre jours durant lesquels les meilleurs amateurs français et internationaux s'affrontent sur un des plus beaux parcours de France. A proximité de l'océan et parfaitement intégré dans la ville, les 18 trous du golf de Biarritz-Le Phare ont la réputation d'être "piégeux" et compliqués. « Pas besoin d'être très long sur ce parcours, mais si vous n'êtes pas droit vous pouvez passer un mauvais moment et rendre une carte bien au-dessus de votre niveau » prévient Patrice Bernard, l'intendant du parcours. Arrivé en 1983 cet homme généreux en parole est chargé d'orner ce "terrain de sport" afin qu'il ressemble à un agréable jardin, mais sur lequel des joueurs de tout niveau peuvent perdre leur golf et leurs nerfs.

« Je ne cherche pas à rendre le parcours trop difficile mais en jouant sur la densité des roughs et la fermeté des greens, on peut lui permettre de se défendre face aux assauts des meilleurs amateurs d'Europe. » Il suffit de lire le palmarès de la compétition pour retrouver de très grands noms vainqueurs de la Biarritz Cup : José-Maria Olazabal en 1983, Gonzalo Fernandez-Castaño en 2001, Mickaël Lorenzo-Vera en 2003 et Alvaro Quiros en 2004, voire d’autres illustres grands champions qui n’ont jamais pu inscrire leur nom sur la vieille coupe en argent : Sergio Garcia ou Grégory Havret entre autres…


« Le principal challenge pour nous est de maintenir le parcours en très bon état durant les dix jours où plus de cinq cents concurrents vont arpenter les greens et les fairways. » précise Patrice, président d'honneur de l'Association Française des personnels d'Entretien des Terrains de Golf. Un entretien quotidien et soigné afin que le gazon résiste aux intempéries et que ce parcours demeure le remarquable jardin d'une plaisante promenade.
« On peut apprécier de très beaux arbres sur le parcours : le cyprès de Lambert à droite du fairway du 10 ou ces vieux tamaris qui sont pour moi l'emblême de la ville de Biarritz. » Une parole d'amoureux de la nature qui, malgré un rythme de travail effréné avec son équipe, prend le temps de contempler ces arbres et d'en louer la beauté.

jeudi 25 juillet 2013

Esprit d'équipe

Guide Hendaye Loisirs
Sous l’impulsion de l’Association des Hôteliers Hendayais, un guide des activités de loisirs vient d’être édité. Il sera disponible dans les onze hôtels participants de la ville. « L’objectif est de bien montrer aux personnes qui viennent nous voir à Hendaye qu’elles ont accès à de multiples activités tout proche des lieux d’hébergement » précise Marc Applagnat de la Villa Goxoa. Voile, surf, plongée, jet-ski, pirogue, parcours-aventures, thalassothérapie, golf, pelote basque, pêche ou visite de château… autant de réjouissances que les professionnels hendayais proposent aux visiteurs pour leur bien-être.

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A moto pour Bixente 
Christophe Bergeron, motard émérite se lance dans une aventure particulière cette année. Il va rouler pour Bixente, un jeune bayonnais de 22 ans atteint du syndrome de Nager qui provoque de multiples malformations maxilo-faciales. Près de vingt interventions chirurgicales ont déjà réduit ses troubles respiratoires et alimentaires, mais il a besoin d'une prothèse pour accéder à une vie normale. Son coût est trop important pour lui et sa famille. L'association Bixenterekin a donc été créée pour collecter des dons directement ou par l'intermédiaire d'actions comme celle du motard Christophe Bergeron. Tout au long de sa saison de rallye routier moto, Christophe portera les couleurs de l'association afin de la faire connaître et pour récolter le plus de dons possibles pour financer l'opération de Bixente. En France, mais aussi en Espagne, au Maroc et en Belgique, il sillonnera les routes tout seul sur sa moto mais avec dans sa tête et dans son cœur une grande place pour ce jeune homme qui se bat tous les jours avec un courage immense. 
Contact : chris.bergeron@wanadoo.fr et www.bixenterekin.wordpress.com pour consulter toutes les actualités de l'association et envoyer des dons.

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Hendaikiki Festival
L'association Hendaikiki, créée il y a un an, organise la deuxième édition du Hendaikiki Festival les 7 et 8 septembre 2013. L'objectif est de faire évoluer les attitudes de la société à l'égard des personnes handicapées. L'année dernière près de 400 visiteurs avaient participé à des activités comme le surf, l'aviron, le sauvetage côtier, le poney ou encore le rugby fauteuil, organisées grâce à la solidarité des commerçants, entreprises, associations et particuliers. Cette année, Hendaikiki a besoin de dons financiers et matériels pour le déroulement du festival. Toute aide sera la bienvenue : animations d'activités, interventions ou présence bénévole afin de permettre à des personnes handicapées de se sentir moins isolées. A travers cet événement, l'association Hendaikiki souhaite rendre accessible les activités nautiques au plus grand nombre. 
Pour plus de renseignements, contactez l'association par mail : hendaikiki@live.fr ou sur www.kisskissbankbank.com/hendaikiki-festival pour faire un don.

mardi 16 juillet 2013

Le Conseil Santé de Renaud Bonnet

Syndrome du pyramidal 

Alors que vous rentrez du repas de la Foire au Jambon où vous êtes resté toute la journée assis sur un banc, ou que vous vous préparez pour le semi-marathon de Béhobie-San Sebastian, ou encore que vous sortez d’une session de surf à la Côte des Basques... Vous ressentez une douleur exquise vous traversant la fesse et qui vous fait regretter ces moments de plaisir. Ce mal a pour nom : syndrome du pyramidal ou sciatalgie. Contrairement à sa cousine la sciatique, qui est souvent due à une hernie discale, il provient d’un spasme du muscle appelé le pyramidal. Si on dit que la nature fait bien les choses, elle n’avait pas projeté toutes ces activités sollicitant cette région anatomique et a décidé de faire passer le plus gros et long nerf du corps - le sciatique - à travers ce petit muscle. En imaginant que celui-ci ressemble plus à une toile de jute qu’à un tissu élastique, vous comprendrez facilement que le nerf est aisément stressé lorsque le pyramidal est sur-stimulé au cours de vos activités quotidiennes. Afin de retrouver une physiologique normale de ce muscle et éviter des douleurs récurrentes, il est important de l’étirer régulièrement.

Étirement du piriforme :
Allongez-vous sur le dos jambes pliées. 
Ramenez la jambe vers votre buste.
Faites passer le pied vers la face externe de la jambe au sol. 
Avec la main opposée, attrapez le genou et amenez-le vers la hanche opposée. 
Maintenez l’étirement pendant 20 secondes puis relâchez. 
Répétez trois fois. 
Faites attention pendant l’exercice de maintenir les épaules plaquées au sol. Vous devez ressentir un étirement au niveau de la fesse.


Renaud Bonnet - Ostéopathe
1, avenue Mohernando - 64200 Biarritz
Tél. 05 59 22 16 03

mardi 9 juillet 2013

Tribunes #2 bientôt disponible…


Dans ce deuxième numéro, on parle de polo, de golf et de rugby avec l'unique Laurent Pardo.

jeudi 4 juillet 2013

Alex & le jeu de paume

Versailles, 20 juin 1789 - Les députés du Tiers état se jurent de rester unis jusqu’à la création d’une Constitution. Cette date importante qui marquera le début de la Révolution française restera dans l’histoire sous le nom du Serment du Jeu de Paume. 
Fontainebleau, 24 février 2013 - Alex Foix remporte l’Open de France Junior. Une date importante dans l’histoire de ce garçon natif de La Bastide Clairence. A 15 ans, il gagne la compétition dans deux catégories : les moins de 16 ans et les moins de 18 ans. Une véritable performance pour ce jeune homme attachant qui ne manque pas une occasion de croiser le fer - enfin… la raquette - avec des amis ou en famille. Il faut le voir sur le carreau - c’est comme cela que l’on nomme le court dans cette discipline - accrocheur, précis, dans un style faussement détendu, il promène ses adversaires et maîtrise sur le bout des doigts toutes les règles et subtilités de ce sport mal connu. 



C’est une fierté pour ses parents, voisins du trinquet dans leur chambres d’hôtes La Maison Marchand, et très impliqués dans la vie du club. Ce club dont Gilbert, le père d’Alex, a été Président-adjoint la première année, met tout en œuvre pour la survie de cette activité spectaculaire dans le pays basque et le sud-ouest. Depuis la fin du XIXe siècle, les jeux de paume, très fréquents dans la région ont été transformés en trinquets, laissant la place à la pelote. Seuls cinq carreaux accueillent encore des parties de paume dans les Pyrénées-Atlantiques : Beaumont à Pau, Arcangues, St-André à Bayonne, Balaki à Itxassou et donc La Bastide Clairence. Paradoxal pour ce sport né au Moyen-Âge et très populaire ici jusqu’au XVIIIe siècle.


Le bon roi Henri IV était un fervent adepte de cet ancêtre du tennis, et la plus grande figure mondiale du jeu de paume est née à Saint Jean de Luz et s’appelait Pierre Etchebaster (champion du monde de 1928 à 1956). Il serait dommage que ce sport traditionnel disparaisse de nos villages, et à plus forte raison de La Bastide Clairence, car il est démontré maintenant que son trinquet est le plus ancien du monde. Il date de 1512. Les paumiers de tous horizons viennent y échanger quelques balles aux rebonds facétieux avec respect et plaisir. Espérons pour l’avenir du jeu et de ses jeunes talentueux qu’un autre serment - plus de deux cents ans après - unisse tous les amoureux de ce sport dans l’unique objectif de le faire perdurer. 

Jeu de Paume Bastida